Communiqué de presse du GASSAUA


Communiqué de presse

Bordeaux, le 6 janvier 2015

Les oies de la discorde
Suite à la décision du MEDDE et de sa ministre, Ségolène Royale, de refuser de
signer la dérogation qui permettrait de chasser les oies en février pendant la mise en
place d’un plan de gestion européen qu’elle a pourtant accepté, les Fédérations
départementales des chasseurs d’Aquitaine, le Gassaugi et le Gassaua, ainsi que
tous les chasseurs de gibiers d’eau dénoncent avec la plus grande fermeté cette
décision scandaleuse.
Combien de temps encore allons-nous regarder passer les oies au-dessus de nos
têtes pour aller se faire massacrer dans les pays voisins comme la Hollande, la
Belgique et maintenant l’Allemagne ? Plus de 130 000 oiseaux tués chaque année,
23 millions d’euros de dégâts remboursés rien qu’à la Hollande et toujours pas
d’autorisation pour les sauvaginiers français de prélever quelques unes de ces oies
par le biais d’une activité légale et traditionnelle qu’est la chasse au gibier d’eau ?
Les Fédérations départementales des chasseurs d’Aquitaine, le Gassaugi et le
Gassaua, ainsi que tous les chasseurs de gibiers d’eau s’indignent donc qu’une
décision purement politique occulte les données scientifiques objectives permettant
la ratification de cette dérogation. Les études engagées par les chasseurs, avec la
volonté d’aboutir à une situation normalisée sont purement et simplement balayées
d’un revers de la main, entrainant une colère légitime des chasseurs.
La réplique des chasseurs de gibiers d’eau sera donc à la hauteur de la menace et
de l’incompréhension de cette décision.
Dans cette perspective, une délégation conduite par Jean-Francis Séguy, président
du Gassaugi et du Gassaua sera reçue ce vendredi 9 janvier à 15h00, à la
permanence du Président du groupe chasse à l’Assemblée Nationale, le député
> Philippe Plisson.Nous invitons donc tous les présidents d’associations à se rejoindre au 38 avenue de
la République, à Braud Saint Louis pour lui faire part de leur légitime colère et faire
pression auprès du député pour que notre ministère de tutelle change au plus vite sa
décision et signe cette dérogation.

JFS